L'ex-présidente de l'INA avait été épinglée pour d'importantes dépenses de taxis.
Poussée à la démission de son poste de présidente de l'INA fin avril, Agnès Saal a été réintégrée au ministère de la Culture, suscitant de vives réactions au sein de l'opinion publique. Interrogée ce matin sur RTL, la ministre Fleur Pellerin a dit "comprendre" tout en précisant qu'il "s'agissait uniquement de l'application du droit de la Fonction publique". "Il prévoit que lorsqu'un fonctionnaire démissionne
lorsqu'il est à l'extérieur de son corps d'origine, il a vocation à être réintégré", a-t-elle fait valoir.
40.000 euros de frais de déplacements
Pour mémoire, Agnès Saal a été contrainte de quitter ses fonctions à l'INA à la suite de révélations concernant d'importantes dépenses de taxis. Selon un courrier anonyme envoyé à tous les membres du Conseil d'administration de l'INA, la présidente qui était alors en poste depuis dix mois aurait déboursé 40.000 euros, dont 7.000 euros pour un abonnement à la compagnie G7 et 33.000 euros dans des déplacements divers.
"Il y a eu sanction"
"Il ne faut pas donner l'impression qu'elle n'a pas été sanctionnée. Elle était présidente de l'INA, elle est aujourd'hui chargée de mission, ce qui est une vraie sanction", a par ailleurs fait valoir la ministre. Un conseil de discipline sera chargé de décider des sanctions à donner suite à cette affaire, a précisé Fleur Pellerin.
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