Le constructeur n’a pas fait de lien avec le crash du 9 mai.
Les mauvaises nouvelles volent en escadrille. Après le crash d’un avion A400M, le 9 mai en Espagne, qui a fait quatre morts, Airbus Defence and Space a recommandé mardi aux armées possédant son gros-porteur de procéder urgemment à des vérifications. La note d’alerte «demande
aux exploitants d’effectuer des contrôles spécifiques et réguliers de l’ECU»,l’unité de contrôle électronique qui sert à réguler les quatre moteurs de l’appareil.
Le moteur a toujours été le point faible de cet avion. Entièrement développé par trois industriels européens, il a entraîné d’importants surcoûts et trois ans de retard. Maigre satisfaction, cette nouvelle faiblesse serait un défaut de fabrication et non de conception de l’appareil. Même si Airbus n’établit pas de lien avec l’accident du début du mois, l’annonce fait très mauvais effet. Après le crash, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Turquie et la Malaisie avaient cloué leurs A400M au sol, la France les autorisant uniquement à prendre l’air pour les vols «prioritaires en opérations» militaires.
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